L'or scintille sur les murs

Sur la rive opposée on distinguait déjà l'imposant Palais Royal.

En traversant pour la première fois le palais de Malgattah, Tadouchépa foula un sol miroitant sur lequel était peint un étang avec des fleurs de lotus, des poissons, des canards nageant àa et là entre les roseaux et les plantes en pleines épanouissement bruissaient aussi des libellules et des oiseaux aux plumes bicolores .

La grande salle du palais se déployait un ciel bleu azur dans lequel voltigeait des pigeons et de grands papillons rouges. L'or scintillait sur les murs, des plantes d'ornement en verre soufflé s'épanouissaient sur une hauteur égale à celle d'une maison et sur toute cette splendeur le parfum doucâtre de l'encens et de la myrrhe planait sans cesse.

Le palais abritait des meubles et des vases d'ornement, les pieds des chaises et des tabourets étaient si hauts et si fragiles, les meubles massifs taillés dans l'albâtre et la pierre, des coffres en bois incrustés des scènes de la vie d'Aménophis III, des bijoux en or, des objets familiers en or.

De nos jours l'immense palais de Malgattah, la maison de la fête de la joie semble engloutie littéralement par le sol.

Dans l'Egypte Ancienne, on avait l'habitude de construire des temples et des palais en bloc de pierre ou en briques fabriqués avec le "limon" du  Nil. Aussi l'orgueilleur Pharaon Aménophis III choisit un autre matériau, le bois du "cèdre du Liban", il construisit pour lui mais pas pour la prospérité.

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