Le château de Monté Cristo

En 1844, le succès des Trois Mousquetaires et du Comte de Monté-Cristo permet à Alexandre Dumas de faire construire une maison sur une colline de Port Marly.

Cette maison ci-dessus, devins un château de style Néo-Renaissance à deux étages avec tourelles, clochetons, terrasses entouré d'un parc à l'Anglaise.
A l'intérieur, A. Dumas, fait même sculpter un autentique salon mauresque. un petit castel Néogothique, le château d'If permettait de surcroît à A. Dumas, auteur très populaire de travailler en toute quiétude.

En 1972, sous l'impulsion de l'historien A. Decaux de l'Académie Française, les villes de Marly le Roi,  Le Pecq sur Seine et Port Marly en font l'acquisition et sauve le domaine de la destruction. Il est classé monument historique et entièrement restauré.

Alexandre Dumas né de la fantaisie définissait ainsi son château :

"J'ai ici, une réduction du paradis terrestre"

Mais qui était Alexandre Dumas ?
Sait-on que le père d'Alexandre Dumas l'écrivain français le plus lu au monde dont la france à célèbré le Bicentenaire de la naissance (1802-2002). Il était le fils d'une Africaine, esclave affranchie de Saint Domingue et qu'il fut l'un des plus brillants généraux français sous la révolution. Thomas Alexandre Dumas est né le 27 mars 1762 dans l'île de St Domingue, d'une mère africaine et d'un père français. Sa mère était l'esclave d'un noble normand devenu planteur à l'ouest de St Domingue où il était venu faire fortune. Elle s'appelait Césette Dumas, son père était le Marquis Davy de la Pailleterie. Comme cela se faisait souvent à l'époque de l'esclavage, le Marquis eut une liaison avec sa belle esclave Césette. Selon les légendes familiales, il finit par épouser sa maîtresse noire. Mais certains, rétorquent que c'était impossible compte tenu des "moeurs du temps". Les liaisons entre les riches propriétaires d'esclaves blancs et leurs esclaves noires ont toujours défrayé la chronique. Toujours est-il que le Marquis de La Pailleterie avait luin bien eu des enfants avec "la Dumas", sa maîtresse ou épouse qui était selon l'historien H. Dabrunner, d'origine "Yorouba ou Dahoméenne". Celle-ci mourut en 1772 alors que Thomas Alexandre Dumas dans sa 10ème année.

Le système escalavgiste avait si perverti les moeurs que l'on pouvait vendre ses propres enfants pour arrondir sa fortune. Mais une fois en france, la solitude et le remord eurent tôt fait de pousser le vieux marquis à racheter l'un de ses enfants mulâtres, le jeune Thomas Alexandre qu'il fit venir à Paris. Celui-ci eu la chance de recevoir une éducation de jeune noble, apprit l'escrime et d'autres "exercices du corps". A la suite d'une dispute avec son père qui lui donnait peu d'argent, le jeune Alexandre décida de s'engager dans l'armée comme soldat, sous le nom de sa mère, "Dumas", s'il c'était engagé sous le nom de son père il aurait pu devenir officier mais avec un nom de roturier. Les règles d'avancement dans l'armée française étaient telles qu'il risquait de passer toute sa vie à obéir aux ordres. Or, ce jeune homme qui était amoureux ne pourrait épouser l'élue de son coeur que s'il devenait brigadier. C'était la condition posée par M. labouret, le père de sa future épouse Marie-Louise ; nous étions en 1789. La révolution éclata, balayant les règles et les privilèges. Les métis prirent le camp de la révolution ; l'ascension du Dumas allait être fulgurante. En frévrier 1792 il était brigadier en octobre il était lieutenant puis colonel à la Légion Franche des Américains dirigés par un autre métis, le Célèbre Chevalier de Saint Georges. Le 30 juillet 1793, Alexandre Dumas était promu Général, puis en septembre Général de Division. Entre deux batailles il avait eu le temps de se marier de s'offrir 17 jours de "Lune de Miel" et de repartir laissant Marie-Louise enceinte... les exploits militairesde l'homme de couleur l'avait rendu très vite célèbre, il se distinguait à toutes les batailles par sa bravoure, sa force phénoménale et ses actes héroïques. Ses exploits légendaires étaient invraisemblables mais vrai. Des lettres de Bonaparte prouvent que le Général Dumas prit à lui tout seul six drapeaux à une troupe plus forte que la sienne qui'il dévoilà en interrogeant adroitement un espion, les plans des Autrichiens, qu'il contint l'armée de Wurmser dans Mantoue et eut deux chevaux tués sous lui ! Il y avait du défi dans sa témérité. "L'homme de couleur", fier de l'être mais voulait être le meilleur. Il fit reculer un escadron de soldats autrichiens sur le pont de Brixten. terrifiés par son invicibilité les Autrichiens l'appelaient respectueusement "le Diable Noir". En recevant un jour le Général Dumas, le nouvelle homme fort de la France, Bonaparte rendi hommage à ses prouesses militaires en l'appelant "l'Horatius Coclès du Tyrol". Peu après, il nomma Dumas gouverneur de la prvince de trévisan en Italie où il fut adoré pour la douceur et la sagesse de son gouvernement. Déjà en france, pendant la révolution, sa générosité lui avait valu d'être surnommé "Monsieur l'Humanité". Lorsque Bonaparte devenue en 1798 Général en chef de l'armée d'orient, il décida de partir à la conquête de l'Egypte, il fit appel à Dumas pour commander sa Cavalerie. Sous le chaud soleil d'Afrique du Nord, Dumas se distingua à nouveau par ses exploits, ses cavaliers à la tête desquels il chargea, jetèrent les Mamelucks dans le Nil. Quand il faisait cabrer son cheval et tournoyer son sabre, les plus courageux des combattants arables criaient avec terreur "l'Ange ! l'Ange ! " et fuyaient le glorieux exterminateurs. Mais Dumas tomba en désaccord avec Bonaparte et décida de rentrer en France, Bonaparte ne lui pardonna jamais de l'avoir défié... ! Sur le chemin du retour, il fut emprisonné, Dumas fut libéré en avril 1801 et revint en France en très mauvais état. Profitant de sa mauvaise santé le Général Bonaparte, devenu le Premier Consul, le mit à la retraite. Désormais à ses yeux, Dumas n'était redevenu qu'un simple homme de couleur. Choqué, Dumas lui adresse une lettre très pathétique :
Général Consul,
Les empoisonnements successifs que j'ai subis dans les prisons de Naples ont tellement délabré ma santé qu'à 36 ans j'éprouve déjà des infirmités que je n'aurai dû ressentir qu'à un âge plus avancé... J'éprouve un autre chagrin et qui je l'avoue m'est plus terrible encore que ceux dont je me suis plaint. le Ministre de la Guerre m'a prévenu que j'étais porté au nombre des généraux en non-activité. Eh quoi ! je suis à mon âge et avec mon nom frappé d'une espèce de réforme, je suis le plus ancien officer de mon grade et je me trouve sans activité ! Voyons Général Consul, j'en appelle à votre coeur..." Bonaparte resta sourd à ses demandes et dit aux amis de Dumas qui intervenaient en sa faveur : "Je vous défends de jamais me parler de cet homme là" Dès lors, le nom et les exploits de ce grand homme de guerre, originaire de Saint Domingue, allait progressivement disparâitre de la mémoire des Français. Mais le destin en décida autrement. le nom de Dumas allait devenir l'un des noms les plus connus du monde entier. En 1802, Marie-Louise Dumas, l'épouse du Général eut un fils prénommé Alexandre comme le père, c'est lui qui immortalisa le nom de sa famille en devenant l'un des écrivains les plus célèbres et le plus lu de la planète : "Le Comte de Monte-Cristo", "Les Trois Mousquetaires", la Reine Margot". le Général Thomas Alexandre Dumas, mourut en 1806 à l'âge de 44 ans. un de ses proches écrivit : "il a finit sa carrière hier à onze du soir à Villers-Cotterêts. Depuis qu'il n'est plus en activité comme pendant sa maladie, il n'a cessé de former des voeux pour la propérité des armes de la France. le Général Républicain Dumas souhaitait être enterré dans les champs d'Austerlitz, la réponse fut négative. lui, qui avait été autrefois qualifié de "premier soldat du Monde" pour avoir vaillamment défendu la France ! Il serait temps que les Français lui rendent l'hommage qui lui est dû. Comme ce fut le cas pour ses amis et collègues Officers Généraux : "Hoche", "Brune", "Murat", Kléber", "Lannes", "Masséna". A l'occasion du Bicentenaire de la naissance de son fils, Alexandre Dumas 1802-2002, les autorités françaises ont décidé de rendre un hommage posthume à ce dernier en transférant ses cendres au Panthéon. Je ne sais si en 2006, lorsque le Bicentenaire fut célébré et à sa mort Alexandre fut tranférer et je ne sait pas si sous Jacques Chirac, la Légion d'Honneur au Général Dumais lui a été décerné à titre posthume.